Renee Morel
Première fois sur Terre (Partie 2)
Dernière mise à jour : 9 sept.

Dans la première partie de cette séance de régression par hypnose QHHT® avec Gabriel*, je me suis retrouvée à converser avec un être synthétique, spécialiste en génétique virtuelle. Il était le chef d’une équipe d’êtres semblables travaillant dans un vaisseau spatial au-dessus de la planète Terre. Ils étaient venus pour réparer les dommages engendrés lorsque les humains ont commencé à faire sauter des bombes atomiques au milieu du 20e siècle.
Cette histoire comporte des parallèles et des similitudes avec les extraits de séances de Dolores Cannon dans Les trois vagues de volontaires et la Nouvelle Terre et d’autres de ses livres. Ce qui est intéressant, c’est que mon client ne connaissait rien du travail de Mme Cannon et le phénomène des volontaires. Mais, lui aussi avait choisi de s’incarner sur Terre pour aider à monter la fréquence vibratoire de la conscience humaine, dans le but d’éviter la destruction de la planète et les conséquences qui en découleraient.
Dans cette deuxième partie, nous découvrons que l’être synthétique, qui travaille dans le vaisseau spatial, est le subconscient — c’est-à-dire, l’âme ou le moi supérieur — de Gabriel.
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*J’ai changé le nom du client afin de respecter sa vie privée. C’est avec sa permission que je partage des extraits de sa séance qui s’est déroulée en français. Lors de la transcription de l’enregistrement audio, j’ai traduit quelques expressions en anglais, et adapté des régionalismes et quelques expressions utilisées à l’oral. J’ai également réorganisé certaines parties du matériel pour que l’histoire soit plus facile à suivre.
Extraits de la séance QHHT de Gabriel — Partie 2
R : T’as choisi de descendre ? Pourquoi ?
G : (Toujours émotionnel, trémolo dans la voix.) Sinon, c’est comme une option, une seule option pour aller réparer ce qui se passe. C’est un moyen d’intervention… subtile.
R : De ton vaisseau spatial, tu es capable de t’incarner sur la Terre ?
G : Oui. On peut aller et venir dans des véhicules corporels comme on veut. Mais ici, chu là, et pris [sur Terre] jusqu’à ma mort.
R : Tu dis que ta conscience est incarnée dans le corps physique de Gabriel, celui avec lequel on est en train de parler présentement ? (Oui.) Quand es-tu arrivé dans ce corps physique ?
G : À la naissance… un peu avant… c’était « pré-choisi ».
R : Quand as-tu décidé de venir t’incarner sur la Terre ?
G : Quand on a conclut qu’il fallait intervenir de cette manière-là.
R : Pourquoi fallait-il intervenir ? Tu avais le choix de venir, de ne pas venir, ou bien… ?
G : C’est comme une job sale qu’on ne veut pas faire, mais on le fait pareil.
R : Est-ce que ta conscience a complètement laissé le vaisseau spatial ? Est-ce qu’elle est toute ici ? Ou est-ce qu’il y a encore une partie de toi sur le vaisseau ?
G : Je peux voir les deux. Je peux aller d’un bord à l’autre.
R : Le corps [synthétique] avec l’uniforme… est-ce qu’il est là [sur le vaisseau] en train de nous regarder en 2019 ?
G : Non, non. Je suis dans Gabriel.
R : Qu’est-ce qui passe avec ton corps sur le vaisseau spatial ?
G : « On hold » [en pause].
R : Qu’est-ce que tu veux dire par cela ?
G : Sur pause. C’est comme un corps synthétique.
R : Peux-tu aller reprendre ce corps-là, un moment donné ?
G : Je n’ai pas l’habileté maintenant, mais éventuellement, je le souhaite.
R : Tout de suite, ce corps-là ne vit pas ? Tu n’es pas en train de travailler…
G : Non, il est inerte. Je travaille dans Gabriel.
***
Pourquoi il est né au Nouveau-Brunswick

Dans sa liste de questions, Gabriel voulait savoir pourquoi il est né dans une petite communauté rurale dans la province du Nouveau-Brunswick, située sur la côte est du Canada, et aussi s’il avait choisi ses parents.
Selon Dolores Cannon, souvent les volontaires ne se sentent pas à leur place dans leurs familles ni dans leurs communautés. Ils ont de la difficulté à comprendre les comportements humains et cherchent souvent à fuir leur réalité.
C’est exactement ce que Gabriel m’a partagé dans la partie entrevue de sa séance.
R : Pourquoi avoir choisi un véhicule dans une ligne génétique, acadienne, francophone, en Amérique du Nord ? Est-ce qu’il aurait eu une différence si tu t’étais incarné dans un corps hindou ou autochtone ?
G : Non, c’est pas mal semblable. C’est la conscience. C’est la relation entre la génétique et la conscience.
G : Les parents n’étaient pas un facteur primordial.
R : C’était quoi le facteur important ?
G : Géographie. (Pourquoi ?) Parce que dans le fond, on est plusieurs, pis on est distribué…
R : Il y en a d’autres [de ton équipe] qui sont ici en même temps que toi ? (Plein.) Il y avait combien de personnes sur ce vaisseau-là ?
G : Des centaines.
R : Tu disais que c’est au niveau de la situation géographique ?
G : Ça prenait ce genre d’intervention là, partout. Puis ç’a adonné que j’étais là. Puis, c’est ça qui me retient souvent, de fuir ma situation, d’aller voir où c’est mieux… en Norvège ou Costa Rica. Mais mon rôle est icitte… j’ne peux pas abandonner la place.
R : Pourquoi ?
G : Comme partout ailleurs.
R : Y’a une raison spécifique pour cette région géographique là ? T’as dit qu’il y en avait d’autres…
G : Ben, on est plusieurs à faire des missions semblables, si on veut. C’est un effort de groupe, mais on ne se connaît pas nécessairement. Puis, je pense que ça serait vraiment plaisant de se connaître… puis de connecter (il devient émotionnel).
R : Il y en a d’autres, de ton vaisseau, qui sont ici ? (Oui.) Est-ce qu’ils sont au Nouveau-Brunswick ?
G : Un peu partout.
R : Qu’est ce que tu veux dire, un peu partout ? Sur la planète ?
G : Tous les continents.
Première fois sur Terre
R : Gabriel, quand il était jeune, disait qu’il ne se sentait pas à sa place ou à l’aise. C’est en lien avec… (Oui.) Ça fait que l’âme ou l’entité qui est dans Gabriel, présentement, il ne s’était jamais incarné sur la Terre avant ? (Non.) C’est la première fois qu’il vient sur la Terre. (Oui.) Est-ce que c’est facile ?
G : Non. C’est une des pires vies…
R : Est-ce que tu t’attendais à ça, avant de venir ?
G : Ouais. On est tous courageux du crisse… (Il dit ceci avec un rire un peu exaspéré.)
R : Mais vous n’étiez pas obligés de venir…
G : Non, mais on est braves en hostie… (Il dit ceci avec un peu d’audace.)
R : Mais tu t’es déjà incarné dans un corps ?
G : Y’a des bien meilleurs corps que ça. Mon corps synthétique, là…
R : C’est mieux que ceci ? G : Oui. C’est l’affaire… qu’il n’est pas « auto reproductible ». Faut le designer. Alors que sur Terre, les corps sont « autoreproductibles ». Ça crée des vaisseaux [corps]. Des vaisseaux dans lesquels s’incarner. Il y a plein d’âmes… il y a plein de parcelles individuelles qui cherchent à s’incarner. Puis nous, on cherche à augmenter un peu le… l’aspect agréable de l’expérience. Puis, c’est comme si on peut avoir différentes qualités dans différents corps. Certains sont plus prisés, ou agréables, à vivre dedans.
R : Le corps que tu as choisi, ou la ligne génétique de la famille de Gabriel… Il y a une raison… pourquoi as-tu choisi de t’incarner dans ce corps ?
G : Il ne faut pas trop varier la génétique, parce que ça paraîtrait trop.
R : Qu’est ce que tu veux dire ?
G : Ben, dans nos vaisseaux on peut modifier un peu [la génétique], mais subtilement. Parce que ça pourrait créer des gros problèmes.
R : Est-ce que c’est facile dans le corps de Gabriel ?
G : Non, c’est dur. C’est dur, mais on fait bien. Il fait bien.
R : Mais lui, au niveau de conscience… il disait qu’il est venu au monde dans un genre de bidonville où les gens étaient moins éveillés que lui.
G : C’est la génétique qui permet l’information de « filtrer in » [laisser passer].
R : Son corps est-il génétiquement différent de ceux de ses parents ?
G : Subtilement.
R : Pourquoi ?
G : À cause de nos travaux dans nos vaisseaux.
Raisons pour les manipulations génétiques
R : Même s’il a le même ADN que ses deux parents ? J’essaie de comprendre. Le corps dans lequel tu es présentement, il est différent ?
G : Légèrement. Manipulations [génétiques] subtiles. Pas trop grandes, parce que ça pourrait créer des problèmes … mais des modifications subtiles qui permettent une meilleure réception. Tu sais, comme des antennes… voyons la génétique, comme des antennes.
R : C’est important d’avoir ces antennes-là ?
G : Parce que c’est notre relation avec l’Univers.
R : Pourquoi est-ce important d’avoir une relation avec l’Univers ?
G : Parce qu’on peut se perdre, à ne pas savoir d’où on vient.
R : C’est ça que Gabriel voulait savoir… d’où il vient. C’est une de ses questions.
G : On vient tous de La Source.
R : On vient tous de La Source, oui, évidemment. Mais, il a une grande curiosité…
G : Elle est fâcheuse cette curiosité-là. Elle est naturelle. Elle est bonne. Elle est fâcheuse, parce qu’elle ne [se] développe pas. Trop présente, dans le sens que les gens l’ignorent trop. Il y a eu des travaux [manipulations génétiques] avant nous, ici, qui étaient très déplorables ou malsains. Des forces opposantes à nos services… ça fait du « mess » [des dégâts] en hostie.
R : C’est une des raisons pourquoi vous êtes venus réparer ? (Oui.) Tu disais qu’ils étaient ici même avant les bombes atomiques…
G : Oui. Eux autres [les forces opposantes] étaient là, avant nous autres…
R : Est-ce qu’il y a des lois ? Comment ça fonctionne ?
G : Complexe. Très complexe. L’influence. Les mondes d’influence, mais y’a plusieurs niveaux d’influence. (Il pousse un grand soupir.)
***
Je parle avec qui?
Dans une régression typique, nous passons la première moitié à explorer une autre vie. Ensuite, je fais appel au subconscient du client (ou ce que Dolores appelait le subconscient), qui représente son Moi supérieur. C’est la partie qui possède toutes les archives de tout ce qui est arrivé à la personne dans cette vie, et dans toutes les vies qu’elle a vécues. Et, on demande toujours la permission de poser des questions. L’objectif est de mettre en contexte ce qu’on vient d’explorer et de trouver les réponses à la liste de questions du client pour l’aider de la meilleure façon possible.
Dans ce cas (comme dans plusieurs autres cas qui cadrent avec le phénomène des volontaires), l’être avec lequel je conversais avait déjà commencé à dévoiler des informations au sujet de la vie présente de Gabriel.
R : Enfin, je me demande, est-ce que je suis en train de parler au subconscient de Gabriel ? (Oui.) Est-ce qu’il y a un autre niveau plus profond qu’on peut aller pour poser des questions ?
G : Il y a La Source, mais c’est moins personnel.
R : Alors, c’est correct si je vous pose des questions ?
G : Oui.
***
Pas facile la vie dans un corps humain
Dans sa longue liste de questions, Gabriel se demandait, entre autres, pourquoi ses autres tentatives d’hypnose avec divers professionnels au cours de la dernière année n’avaient pas fonctionné.
G : Des « curve balls » [imprévus]. La synchronicité. Tout n’est pas dans la sphère de contrôle de Gabriel. Il baigne dans un monde… fluide. Il a quand même un pouvoir d’action ; sa sphère d’influence, si on veut. C’est très minime sur l’ensemble des fluides.
R : Et comment se sent-il par rapport à ça? [Que sa sphère de contrôle soit minimisée, ici sur Terre].
G : Dégoûté, déçu.
R : Il pensait qu’il pouvait en faire plus ? (Oui.) Vous saviez que les humains avaient des limitations ?
G : Oui, mais… y’a toujours espoir de se connecter avec la génétique. Mais, c’est qu’il y a de la pollution dans l’environnement… toutes sortes de pollution qu’y n’a pas nécessairement été prévue au moment de la décision de l’incarnation. Des pollutions qui viennent interférer avec les capacités d’œuvrer.
R : C’est une mission plus difficile que vous pensiez ?
G : Ça va bien.
R : Ça va bien maintenant ? (Oui.) Et par rapport à cette vision qu’il a eue [au cours d’une des séances d’hypnose qui n’avait pas abouti] : « Un printemps urbain, fleurissant de technologies psychiques » c’était quoi, ça ?
G : C’est ce qui s’en vient.
R : Qu’est-ce que vous voulez dire ?
G : Ça s’en vient. C’est les changements dans le potentiel, qu’on cherche à maximiser ou plutôt à potentialiser. C’est comme une mémoire phare qui devrait être utilisée comme un point focal ou une ligne directrice ou un… guide, d’encouragement, plutôt. Une direction à privilégier.
R : C’est comme un symbole ?
G : Oui.
Mission originale : préserver les potentiels d'incarnation

R : Les problèmes [génétiques] causés par les bombes nucléaires… est-ce que c’est arrangé ?
G : En bonne partie… mais ce n’est pas fini. Il y a toujours des traces dans l’environnement.
R : Il y a encore des gens qui travaillent là-dessus ? (Oui.) Pourquoi êtes-vous venus aider la planète Terre ?
G : Trop précieux. Faut préserver les occasions d’incarnation. (Pourquoi ?) Comme tout fruit cherche à être cueilli, chaque corps a un potentiel. Il y a une quantité innombrable d’âmes prêtes à incarner. C’est un potentiel recherché.
R : Ce n’est pas toutes les âmes qui peuvent s’incarner ?
G : Il y’a une quantité limitée d’opportunités, de corps humains… de vaisseaux à incarner.
R : Il y a juste sur la Terre qu’on peut faire ça [s’incarner]? Ou ailleurs ?
G : Partout, comme ça.
Maximum d'incarnations sur Terre
R : Mais pourquoi est-il important de préserver la Terre, cette roche perdue dans le fonds de l’espace quelque part ?
G : Non. Non. C’est un joyau avec beaucoup de potentiel d’incarnation. Ce potentiel d’incarnation physique augmente le potentiel à La Source d’expérimenter la matière.
R : Mais, là, il y a plus de 7 milliards de corps, de véhicules, sur la planète Terre… et quelques milliers d’années passées, les potentiels étaient beaucoup moindres.
G : Ces potentiels-là ont attiré beaucoup d’attention ici… et il y en a [des âmes] qui viennent observer… juste pour ça.
R : Mais 7 milliards, c’est beaucoup de monde. C’est beaucoup d’âmes.
G : Non, ce n’est rien.
R : Mais est-ce que l’écologie de planète peut supporter ça ? Parce que là on vit des changements climatiques.
G : De là, l’importance de remédier à la situation, sinon le potentiel va diminuer. Il faut préserver ce potentiel-là.
R : C’est quoi le maximum de…
G : Il n’y en a pas [de maximum]. C’est beaucoup plus grand que ce qu’on peut s’imaginer.
R : Il peut y avoir plus que 7 milliards de personnes incarnées sur la planète Terre ?
G : Théoriquement, des centaines de milliards. Mais tout ça dépend de la relation avec l’environnement. Si la présence humaine est préjudiciable pour la Terre, pour l’écologie, non… ce n’est pas le même montant.
R : Parce qu’en ce moment, les humains ne font pas grand-chose pour aider la planète.
G : Y’a beaucoup de Mondes [autres planètes] qui sont très peu riches en biodiversité, et abritent quand même la vie. La vie consciente, intelligente, avec incarnations et le libre arbitre. On est chanceux [ici] et en même temps, vulnérable par cette chance [riche en biodiversité]. Y’a l’emprise… avec beaucoup d’interférence variée et multiple [de la part des ET/visiteurs] qui sont venus faire à la fois leurs dégâts, et leurs bonnes œuvres ici.
Double mission au niveau de l'ADN

Ce n’est pas la première fois, que je converse avec un extraterrestre durant une régression avec un client. Ayant lu les livres de Dolores et à travers mon expérience en tant que praticienne, je sais qu’il y a beaucoup à comprendre au sujet des ovnis bien au-delà des histoires d’abduction telles que racontées dans notre culture populaire.
J’ai donc tenté de clarifier les liens entre la mission de Gabriel incarné ici sur Terre, et sa mission lorsqu’il était un être dans un corps synthétique sur le vaisseau spatial.
R : Est-ce qu’il y a autre chose que Gabriel a besoin de savoir par rapport à sa mission sur la Terre ?
G : « Tap into it. » (Se connecter.) Connexion avec la connaissance (il pousse un soupir.) Connexion avec le vaisseau, la base de données, la conscience, La Source, autrui. L’information circule… l’essence… de l’attraper. (Un autre soupir.) Attraper l’information, comme… y’a beaucoup d’information qui circule. Les gènes, c’est comme des antennes. Si on est bien « tune-é » [syntonisé] on va bien capter. Puis, on peut récupérer de l’information utile à la « biorégénération », « bioconstruction », à la construction de la vie.
C'est quoi un corps synthétique?
R : Quand tu parles d'un corps synthétique, puis d’une âme dans un corps synthétique, est-ce que tu parles d’intelligence artificielle mélangée avec le spirituel ? J’essaie de comprendre. Qu’est-ce que vous voulez dire par un corps synthétique ?
G : La Source s’est divisée; et dans ces divisions, il y a eu des sphères créatives. Dans chacune de ces sphères de création, il y a un potentiel de création. Il y a eu une collaboration, « cocréation », entre plusieurs individualités de « cocréer » un environnement qu’on va appeler notre Univers. Pour s’insérer encore plus profondément dans la matière, les individualisations de La Source ont cherché à s’insérer dans la matière. Pour y arriver, il fallait générer des bonnes conditions, que les Ummites appellent « le troisième facteur de l’homme ». C’est la création des corps dans lesquels s’incarner. Avec la biotechnologie, on a fait ce processus-là, automatisé, pour que la vie utilise les matériaux de l’environnement pour créer des corps, dans lesquels des intelligences peuvent s’incarner. Bon, ces corps là, ne sont pas obligés d’être issus d’une « autocréation » programmée génétique. Ils peuvent être issus d’une œuvre beaucoup plus simple.
R : Vous aviez dit que l’âme de Gabriel — qui était dans un corps synthétique sur le vaisseau spatial — a pu mettre ce corps-là de côté. Que ce corps est toujours là, mais il est inopérant… et que cette âme est entrée dans un corps biologique ? (Ouais.) Mais le corps [synthétique] sur le vaisseau spatial n’a pas été créé par l’accouplement sexuel?
G : Non. Ça, c’est une création mécanique… comme on fabrique des chaussures.
R : Il y a beaucoup de gens sur la Terre qui ont peur de l’intelligence artificielle. Peur que l’intelligence artificielle pourrait prendre le dessus.
G : Entre de bonnes mains, il n’y a pas de problèmes.
R : Mais, les corps humains sont prisés, comme vous l’avez dit tantôt, sur la planète Terre. Quel est l’avantage de s’incarner sur la Terre, comparé à s’incarner dans un corps [synthétique] comme celui sur le vaisseau spatial ?
G : C’est à la fois des avantages et des inconvénients. Les corps synthétiques n’ont pas besoin de sexualité, ou même envie de sexualité… parce qu’ils n’ont pas des besoins biochimiques. Alors, ces besoins biochimiques peuvent être assouvis avec une certaine satisfaction qui est tout à fait compréhensible et agréable.
R : Les corps synthétiques ont-ils besoin d’énergie pour survivre ? Ici, il faut manger de la nourriture…
G : Non. C’est différent. Pas comme on l’entend au niveau biologique. C’est plus comme un système mécanique autonome.
R : Est-ce que les corps synthétiques peuvent s’accoupler avec des corps biologiques ?
G : Non. C’est comme un arbre avec un chien. Ça ne marche pas.
***
Contacts et expérimentation
Gabriel avait une question par rapport à un rêve bizarre, qu’il a fait. Deux extraterrestres d’apparence humaine, un mâle et l’autre femelle, sont venus lui parler dans son pavillon derrière la maison. Entre autres, ils lui ont proposé un accouplement sexuel. Gabriel veut savoir si ça lui était réellement arrivé ou si c’était seulement un rêve.
R : Quelle est la signification de ce rêve?
G : Acceptation… plutôt ouvrir la possibilité. Ouvrir la conscience à la possibilité que les corps biologiques puissent être augmentés par des manipulations génétiques. Ça se fait dans différentes formes. Des fois, c’est volontaire, des fois c’est non volontaire. Dans mon groupe, on cherche à respecter le libre arbitre de chacun. Ça se fait de façon volontaire, avec approbation.
R : Est-ce que vous dites que Gabriel, en ce moment, il se fait observer [dans le sens de monitorage scientifique] par son vaisseau spatial ? (Oui.) C’était déjà planifié ? Il savait quand il allait venir, qu’il allait se faire observer. (Oui.) Est-ce vous faites des expériences sur [le corps] Gabriel ?
G : De diverses natures, oui. Du data c’est du data. Plein d’analyse peut être faite.
R : Mais c’est dans le respect… ?
G : Oui, mais ça ne veut pas dire que c’est sans conséquence sur Gabriel, pour autant.
R : Ce sont des expériences, donc, des fois, ils vont essayer quelque chose et ils ne savent pas trop…
G : Ben, ça peut occasionner des malaises, mais ça ne veut pas dire que c’est nécessairement préjudiciable pour autant.
R : Ce n’est pas dangereux ? Ils ne mettront pas son corps en danger ?
G : Non. Ben, un corps, c’est juste un corps. Ç’a une valeur quand même…
R : Y’a-t-il autre chose dont il a besoin de comprendre par rapport à ce rêve-là ?
G : Oui, que le programme d’hybridation est beaucoup plus grand qu’on l’imagine.
R : Qu’est ce que vous voulez dire par un programme d’hybridation ?
G : Je ne peux parler que de mon groupe… mais, je sais qu’il y a d’autres groupes.
Augmenter la fréquence vibratoire

R : Et votre groupe… qu’est ce que vous faites comme programme d’hybridation ?
G : Il y a des gènes qui auraient été désactivés dans le passé, qu’on peut réactiver… par différentes méthodes. Puis on pense que la vague d’énergie permet, entre autres, de réactiver ça dans une certaine mesure aussi.
R : Qu’est-ce que vous voulez dire par la vague d’énergie ?
G : On vibre tous… et ensemble on a une vibration résultante.
R : Vous parlez des humains sur la Terre ?
G : Oui. Mais cette vibration résultante là, ça a un effet de… « feedback » [rétroaction]… sur l’ensemble.
R : Comme un « feedback loop » [boucle de rétroaction] ?
G : Oui, comme une harmonisation. Et les harmonies s’amplifient, s’amplifient, amplifient ; et de l’amplification, ça peut permettre une réactivation des gènes qui ont été atteints dans le passé par d’autres manipulations génétiques qui étaient préjudiciables pour le développement de l’homme.
R : Si la fréquence vibratoire, au niveau génétique, de certains humains sur la Terre… j’essaie de comprendre… vibre à un plus haut niveau… Est-ce que cela a un impact sur les autres autour d’eux ? Est-ce que ça peut les aider à élever leurs vibrations eux aussi ?
G : Oui, l’effet de résonnance. Plus ça vibre haut, plus que ça va vibrer haut.
État du projet d'incarnation dans des corps humains
R : OK. Est-ce que ça fait longtemps que cette expérience est en marche ?
G : Oui… Elle va de bon train.
R : Lorsque vous êtes arrivés [au milieu du 20e siècle]… c’est dans ce temps-là que votre projet a commencé ?
G : À nous, oui. Je ne peux pas parler pour les autres.
R : Et des gens sur votre vaisseau spatial se sont incarnés dans un corps humain pour faciliter ce processus-là ?
G : Pour dynamiser, pour catalyser.
R : Et ça fonctionne ?
G : Oui, de toute vraisemblance.
R : Gabriel est venu au milieu des années 80. Est-ce qu’il y en a [de votre vaisseau] qui sont venus avant ?
G : Oui. Il y a eu beaucoup de tests… « maladroitures », si on veut.
R : Vous aviez fait quelques essais avant ?
G : Ça n’a pas toujours bien été…
R : Puis, vous avez fait des ajustements ? (Oui.) Lorsque Gabriel est venu, il y en a d’autres qui sont descendus en même temps ?
G : Pas nécessairement en même temps, mais, ici et là… à mesure que…
R : J’essaie de comprendre… vous avez réglé les bogues, et ensuite vous avez envoyé une plus grosse gang ?
G : C’est un envoi en continu… ce n’est pas en « batch » [gang], nécessairement. Plus que ça augmente, plus c’est intéressant d’augmenter encore.
R : Ce n’est pas fini ? Il y en a d’autres, de votre vaisseau, qui continuent à s’incarner ? (Oui.) Puis, ils s’incarnent dans des petits bébés ? Comme Gabriel…
G : « Uh-huh ». C’est un peu comme la leucémie. On filtre le sang avec du sang neuf. Pareille.
Le processus d'incarnation sur Terre
R : Vous dites qu’il y a beaucoup d’âmes qui veulent s’incarner sur la Terre. Faut-il se mettre en ligne pour avoir un corps ?
G : Il y a une certaine forme de compétition, si on veut, et un octroi. C’est une opportunité basée sur plusieurs paramètres/critères.
R : Il y a une liste d’attente ?
G : Oui, mais en dehors du temps. Parce que le temps a de la valeur que pour les individualités de La Source qui se sont insérées dans la « physicalité » [le monde physique]. En dehors de ça, le temps… c’est relatif. Mais, s’il se crée une file d’attente ? D’une certaine manière, oui. Mais, non.
R : Mais, il faut attendre son tour ? J’essaie de comprendre comment ça fonctionne…
G : Disons qu’il y a des milliers, des millions, de candidats potentiels. Seulement un sera choisi ou aura la chance…
R : Un sur un million ?
G : C’est un chiffre arbitraire. La quantité d’âmes prêtes à s’incarner est beaucoup, beaucoup, beaucoup plus grande que la quantité de corps/vaisseaux disponibles.
R : Quels sont les critères qui ont fait que Gabriel a pu avoir un corps ?
G : Il y a toute une industrie derrière ça.
R : Une industrie ?
G : « Uh-huh ». Venir dans notre « resort » [mot anglais, dans les sens de faire la promotion pour un voyage tout-inclus]… Venir sur Terre, venir icitte, venir là... ben nous autres on a des corps de telle qualité, capacité sensorielle icitte, capacité psychique-là, blabla.
R : C’est comme un encan, ou ?
G : Genre de… mais… ce n’est pas toutes les races qui sont impliquées dans ce… je vais dire, commerce.
R : Commerce ? Faut-il que tu paies ?
G : Ce n’est pas mon groupe, euh… Alors, c’est des gens qu’on pourrait dire, malveillants, qui gèrent et contrôlent de force les êtres [humains]. Puis il y a de l’esclavage qui est fait.
R : Mais est-ce que Gabriel est passé par les bons canaux, en bonne et due forme ? Ou bien, est-ce qu’il a contourné le système ? G : Notre système a priorité sur ce groupe de ringards là… ce groupe de ringards là… on va les appeler comme ça. Ils ont eu… disons… champ libre sur Terre pendant longtemps. Et ils se sont plus, mais c’est fini parce qu’on arrive. Pas le droit de faire ça... ou plutôt, c’est tellement immoral qu’on ne le permet pas.
R : Donc, ils ont brisé des règlements et se font jeter en dehors de la cour d’école ?
G : Non… ben, oui. Il n’y a pas de règlements ni de cour d’école. C’est un mécanisme naturel. La nature a ses lois, ses mécanismes, qui permettent l’incarnation des âmes dans des corps, dans les vaisseaux. Il peut y avoir une technologie rattachée à ça… dont, nous on possède. Ça ne veut pas dire que c’est toujours utilisé de la même manière. Donc, ces groupes-là l’utilisent à mauvais escient pour incarner en « loop » [en boucle] des individus qui y sont pris. Ils exploitent la souffrance de ces individus-là. Leur pouvoir créateur est piraté [détourné] au service de ceux qui piratent et au détriment de ceux qui sont piratés. C’est un mécanisme qui a été alimenté par l’égoïsme « service à soi-même ». Et, entre eux, ils ont développé… on pourrait dire… un réseau d’échange d’information, de ressources, d’opportunités.
R : Mais qu’est-ce qui fait que vous pouvez [vous incarner ici] maintenant ?
G : OK. Il y a plusieurs critères qui permettent l’incarnation vis-à-vis toute la compétition. Seule une âme est sélectionnée, si on veut… il faut la permission. Bon. Plus tôt, je disais aussi qu’il y a toute une hiérarchie dans la « co-création ». Une bulle [sphère] s’insère dans une autre. Une bulle s’insère dans une autre. Une bulle s’insère dans une autre. Bon. Il a des castes, des classes d’entités. Donc, il y a des classes d’entités, qu’on pourrait dire plus nobles. Exemple : Je crée dans ma sphère de réalité, un Univers.
R : Alors toi, tu es le créateur de cet Univers-là ? On parle hypothétiquement ?
G : Oui. Supposons. Ça, c’est mon Univers à moi. Un. Et, je suis souverain en cette réalité. Pour « cocréer » il faut, comme fusionner… faut joindre deux sphères ensemble. Ça, c’est la « cocréation » … pour qu’on puisse contempler, l’un/l’autre, les fruits de notre création, et ainsi jouir de l’expérience que l’autre a à nous offrir, et vice-versa. Bon. Et, il y a un accord mutuel. Et ces accords mutuels là… quand on est plusieurs, il s’en découle une hiérarchie. Un est arrivé avant l’autre et après l’autre, et un s’est inséré dans l’autre, et un s’est inséré dans l’autre… Alors, il y a comme une hiérarchie qui s’installe, malgré tout, selon l’ordre des accords dans la « cocréation », d’où certaines capacités prioritaires à incarner [dans] ce corps-ci ou un autre. Alors, nous, on vient avec des privilèges supérieurs.
R : Vous les surclassez ?
G : Oui. Au niveau des lois de l’Univers, on a préséance sur eux. Alors, on vient essayer de diluer leurs méfaits en s’incarnant.
***
Message final
On dépassait le temps normalement alloué à la régression, et il restait encore plusieurs questions sur la liste de Gabriel par rapport à ses relations personnelles et ses projets professionnels. Le confort et le bien-être du client étant toujours ma priorité, j’ai demandé au subconscient, à plusieurs reprises, si c’était correct de continuer. Il était toujours d’accord. Une fois toutes les questions répondues, j’ai demandé s’il y avait autre chose que Gabriel avait besoin de savoir avant de clore la séance.

G : Il faut multiplier les efforts pour préparer les consciences [humaines] pour un contact avec la grande communauté de vie intelligente, et toutes les complexités qui ailles avec. Complexité de conceptualisation… de : Qu’est ce qu’est la vie ? Qu’est-ce que la conscience ? Qu’est ce qu’est la mémoire et qu’est-ce qu’est le temps ? Qu’est-ce qu’est l’énergie ? Qu’est-ce qu’est la génétique ? Qu’est-ce qu’est la communication ? Qu’est-ce qu’est tout ça ? L’humanité a été maintenue pendant longtemps dans l’ignorance… et Elle [l’humanité] s’apprête à embrasser, de force, une plus grande compréhension de tout ça.
R : Gabriel a-t-il un rôle à jouer, en 3D, avec ça ?
C : Oui. Porter le message haut et fort.
J’ai remercié le subconscient/le Moi supérieur de Gabriel pour toutes les informations partagées. Ensuite, j’ai suivi le protocole de Dolores pour sortir Gabriel de l’état d’hypnose. Il semblait un peu ébahi lorsque je l’ai informé que la durée de la régression avait dépassé un peu plus que trois heures. Pour lui, le temps avait passé beaucoup plus vite. Il croyait aussi avoir été conscient pendant toute la régression et se souvenait de presque tout.
Mais, comme un rêve, dont on se souvient en se réveillant, les informations se dissipent rapidement. Le lendemain soir, après avoir écouté l’enregistrement de sa régression, il m’a envoyé un courriel. Il m’a écrit qu’effectivement, il ne se souvenait pas de 85 % de ce qu’y s’était passé!
Épilogue
En décembre 2019, presque un an après sa séance, j’ai eu l’heureuse surprise d’un autre message de Gabriel.
« Bonjour Renée!! Je suis si reconnaissant d’avoir passé dans ton bureau l’hiver dernier. Je suis encore à intégrer la somme de ce que nous avons couvert ensemble. » Il raconte qu’il travaille sur quelques projets dans l’optique de suivre les conseils de son subconscient par rapport à sa mission, et de porter le message haut et fort. Il poursuit : « Je crois que 2020 va être une année des plus excitantes pour les gens comme nous qui anticipent et emmènent ces grands changements ! Je suis content de reprendre contact avec toi ! » - Gabriel
S’est ensuivi un échange, et il m’a donné plus de détails au sujet de ses projets. C’est de là que j’ai décidé de l’aider à propager son message en partageant ces extraits de sa séance dans mon blogue.
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